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La demie de mêlée des Black Ferns Sevens, Tyla King (née Nathan-Wong), n’a besoin plus que de neuf points à Los Angeles ce week-end pour devenir la joueuse la plus prolifique de l’histoire du circuit mondial de rugby à sept.
Joueuse de Rugby à Sept de l’Année 2023, Tyla King est actuellement deuxième sur la liste de tous les temps avec 1 348 points en 45 tournois à ce jour.
Elle dépassera l’ancienne star canadienne Ghislaine Landry (1 356 points) si elle marque plus de huit points au Dignity Health Sports Park.
Avec une moyenne de 29,96 points par tournoi au cours de sa carrière dans les Series, Tyla a contribué à hauteur de 34 points au triomphe de la Nouvelle-Zélande dans la Cup à Vancouver le week-end dernier.
King n’est pas la seule joueuse vedette des Black Ferns Sevens à se rapprocher d’un palier important dans la Cité des Anges. Portia Woodman-Wickliffe deviendra la première joueuse à marquer 250 essais sur le circuit si elle en marque autant ce week-end qu’à Vancouver (sept essais).
En tant qu’équipe, la Nouvelle-Zélande n’a besoin que de 15 essais pour passer la barre les 1 500 dans l’histoire des Series et, une fois de plus, l’équipe a marqué 18 essais lors de la dernière phase de poules, ce qui est donc largement à sa portée.
La semaine dernière, les Black Ferns Sevens sont montées sur la plus haute marche du podium pour la première fois de la saison et elles entameront leur quête d’un doublé en Amérique du Nord à 17h36 heure locale (GMT-8) vendredi 1er mars contre les adversaires de la poule A, l’Afrique du Sud.
La Nouvelle-Zélande a battu les Springbok Women’s Sevens 35-5 au même stade à Vancouver – avec huit points de la part de Tyla King – ce résultat intervenant après une défaite 40-7 contre le Brésil, qu’elles doivent affronter lors de la deuxième journée à Los Angeles (coup d’envoi à 12h48 heure locale).
La campagne de la poule A des Black Ferns Sevens s’achèvera contre les Fidji samedi 2 mars (coup d’envoi à 17h24, heure locale).
Les Fidji espèrent tirer parti de leur sixième place obtenue au BC Place et creuser un peu plus l’écart entre elles et les quatre dernières au classement. Les Brésiliennes, quant à elles, arrivent à Los Angeles en neuvième position et à six points de la sécurité assurée, après avoir terminé huitièmes à Vancouver.
Une poule B à rebondissements
Les supporters qui se rendront au Dignity Health Sports Park ou qui suivront les matchs depuis chez eux devraient garder un œil sur la poule B, qui s’annonce riche lors des deux premières journées.
Avec trois équipes dans le Top 6 du classement féminin et deux dans le Top 3, tous les matchs seront très disputés. La poule, et le HSBC SVNS Los Angeles, débuteront en fanfare lorsque l’Australie, leader au classement provisoire, rencontrera l’Irlande vendredi, dans un replay de la finale de la Cup à Perth (coup d’envoi à 16h30, heure locale).
Les deux équipes entament le week-end avec l’ambition de se refaire. L’Australie a perdu une demi-finale de Cup pour la première fois cette saison à Vancouver, tandis que l’Irlande n’a pas réussi à confirmer sa performance historique de Perth et a manqué les quarts de finale.
Si l’Irlande veut renouer avec la performance qu’elle a déployée en Australie en janvier, elle devra trouver un moyen de se passer d’Amee Leigh Murphy Crowe.
La machine à marquer des essais s’est en effet blessée lors du premier match de son équipe à Vancouver, et elle ne s’est pas rétablie à temps pour participer au tournoi de Los Angeles. Murphy Crowe et Vicki Wall ont été remplacées par Katie Heffernan et la débutante Alana Fitzpatrick.
L’étape suivante pour l’Irlande à Los Angeles sera une rencontre avec la France, médaillée d’argent à Vancouver, lors de la deuxième journée (coup d’envoi à 12h04 heure locale), une équipe qu’elle a battue quatre fois sur cinq lors des Series 2023 mais qu’elle n’a pas encore affrontée lors du SVNS 2024.
La France entamera sa campagne dans la poule B contre le Japon lors du deuxième match de la première journée.
Après leur rencontre avec l’Irlande, les Bleues disputeront le match retour de leur demi-finale de la Cup à Vancouver contre l’Australie, au cours de laquelle les filles de David Courteix ont résisté à une remontée pour s’imposer 21-19.
Maddison Levi a marqué deux fois lors de cette rencontre au BC Place et il lui faut quatre essais supplémentaires pour devenir la première joueuse à aplatir 30 fois cette saison.
Le dernier match de la poule B opposera également les deux dernières joueuses à avoir rejoint le club des 50 tournois sur le circuit. Une semaine après que Charlotte Caslick soit devenue la première joueuse à franchir ce cap, sa coéquipière australienne de longue date, Sharni Smale (née Williams), et la Française Chloé Pelle ajouteront leurs noms à cette liste très fermée.
Les Américaines prêtes à en découdre
Dans la poule C, tous les regards seront tournés vers le dernier match de la phase de poule et le derby très attendu entre les voisines d’Amérique du Nord, les États-Unis et le Canada, (coup d’envoi à 18h08, heure locale) le deuxième jour.
Les deux équipes se sont rencontrées en quarts de finale de Cup à Vancouver le week-end dernier, où une transformation de Chloe Daniels a fait la différence pour permettre au Canada de résister à un retour des États-Unis et de remporter un match à suspense 12-10.
Le Canada a utilisé ce résultat comme tremplin pour monter sur le podium pour la première fois en quatre ans, en battant l’Australie pour remporter la médaille de bronze, Krissy Scurfield s’étant montrée particulièrement impressionnante.
Cependant, les Women’s Eagles Sevens espèrent renverser la vapeur à domicile et se rendent à Los Angeles avec un moral au beau fixe, après s’être remises de la défaite contre leurs adversaires de toujours en battant les Fidji lors du match de barrage pour la cinquième place.
Grâce à leurs résultats à Vancouver, les deux équipes se rendent au Dignity Health Sports Park à égalité avec 48 points au classement général, derrière l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la France.
Le Canada ou les États-Unis ayant atteint les demi-finales lors de chacun des quatre tournois du SVNS 2024 à ce jour, l’équipe qui sortira vainqueur samedi aura la certitude de pouvoir aller au moins aussi loin à Los Angeles.
« Nous avons conscience que notre équipe s’est améliorée depuis Perth », a expliqué Emilie Bydwell, la sélectionneure des États-Unis, après Vancouver. « Nous savons très bien ce que nous avons amélioré et quelles sont nos possibilités.
« Le défi est d’aller à Los Angeles et de réagir, de ne pas faire un pas en arrière. Je suis fière des joueuses qui y sont arrivées. »
Les États-Unis, pays hôte, entameront leur tournoi à domicile contre l’Espagne lors de la première journée (coup d’envoi à 18h20 heure locale), une équipe contre laquelle elles n’ont pas perdu dans les Series depuis plus de cinq ans.
Ils espèrent ensuite renouer avec la victoire contre la Grande-Bretagne samedi (coup d’envoi à 13h32, heure locale), après avoir perdu leur dernier match 24 à 10 à Perth. Il s’agissait de la première défaite des États-Unis face à la Grande-Bretagne depuis septembre 2021.
Le Canada a également perdu deux fois contre la Grande-Bretagne en Australie occidentale, mais les Canadiennes ont rectifié le tir au BC Place chez elles le week-end dernier en inscrivant six essais pour s’imposer 38-0. Les deux équipes se retrouveront à 17h58, heure locale, lors de la première journée.
La Grande-Bretagne, qui accueille Shona Campbell pour Los Angeles, compte six points d’avance sur les quatre derniers, alors qu’il ne reste plus que trois tournois avant la Grande Finale de Madrid. Ce fait rend leur dernier match de la poule C – contre l’Espagne, 10e, à 17h46 heure locale le deuxième jour – crucial pour les deux équipes.
L’Espagne arrive à Los Angeles après avoir terminé à la septième place à Vancouver et mis fin à sa série de 24 défaites en phase de poule.
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