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« Le rugby, c’est pas la Star Academy, c’est pas Koh Lanta non plus »

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Après les deux premiers matchs de l’équipe de France qui sont loin d’être concluants dans ce Tournoi des Six Nations 2024 (défaite record contre l’Irlande et victoire poussive en Ecosse), le sélectionneur Fabien Galthié a tenu à défendre son équipe, titulaires comme finisseurs.

« Être un finisseur, c’est très important. On a l’impression que porter le maillot et chanter la Marseillaise avec le 1 ou le 15, ça a plus de valeur que d’être un finisseur : pas pour nous ! Un finisseur, on l’a bien vu, c’est ceux qui nous font gagner le match et ça a beaucoup de valeur », a martelé Galthié lors de la conférence de presse de l’annonce de l’équipe de France qui affrontera l’Italie au stade Pierre-Mauroy de Lille dimanche 25 février.

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Italy

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« Les jeunes joueurs qui sont rentrés, qui ont apporté leur énergie, ils sont encore là, on a besoin d’eux », a-t-il rappelé.

Parmi eux, évidemment, trône Posolo Tuilagi (19 ans, 2 sélections), appelé en dernière minute au début du Tournoi pour palier le forfait de Romain Taofifenua et aujourd’hui titulaire… à sa place.

Une manière de rappeler que si les joueurs sont là où ils sont aujourd’hui, ils le doivent avant tout à eux-mêmes.

« Le rugby, c’est pas la Star Academy. C’est pas Koh Lanta non plus. Les joueurs qui sont là, pour certains, ont 80, 60, 50 sélections. Ils ne sont pas là par hasard. Quand ils arrivent, ils sont venus chercher le maillot, par leur parcours, leur enfance, leurs blessures, leur force », insiste Fabien Galthié.

« Une notion importante dans notre groupe, c’est la valeur des hommes. On entend bien ce qui se dit et la lecture que certains ont sur le traitement de la performance de nos joueurs.

« Parfois on a le droit d’être un peu moins performant collectivement, d’être un peu moins fort individuellement. C’est simplement des êtres humains. »

En réponse à ceux qui estiment que Galthié a perdu de sa vista, ne trouve plus la formule qui le faisait gagner, rappelant opportunément qu’il s’est fait virer de deux clubs (Montpellier en 2014 et Toulon 2018) lorsqu’il commençait à entraîner, faute de résultat, avant qu’il ne prenne les rênes du XV de France (2019), l’actuel sélectionneur ne se dérobe pas.

« Nous sommes toujours dans cette période de résilience avec le respect du parcours », dit-il, balayant l’idée de rebattre en profondeur les cartes à chaque sélection.

La preuve en est, l’équipe convoquée pour l’Italie ne comporte que deux changements par rapport à celle qui a décroché une victoire en Ecosse.

« On est convaincu que ça ne marche pas, pas avec l’histoire de cette équipe », dit-il. « Vivre l’expérience qu’on vit en ce moment va nous rendre plus fort. Aujourd’hui, on est dans un moment de transition.

« Sur les rotations, les turnovers, ils se font doucement. Paul Boudehent rentre parce que notre capitaine est blessé. Posolo Tuilagi rentre parce que les mouvements au poste de seconde ligne côté droit fait qu’il débute. Ce sont déjà deux titularisations nouvelles et c’est déjà beaucoup.

« Pour le reste, c’est la méritocratie et c’est l’histoire de notre groupe qui fait l’émulation et grandir l’équipe. »

Six Nations

P

W

L

D

PF

PA

PD

BP T

BP-7

BP

Total

1

2

2

0

0

10

2

2

2

0

0

8

3

2

1

1

0

5

4

2

1

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3

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2

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0

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